• "La principale mission d'un président de la République est de faire vivre les gens ensemble", a déclaré François Bayrou samedi à La Courneuve en Seine-Saint-Denis, où il s'est rendu à l'invitation de SOS Racisme. "Nous sommes dans un pays immensément fracturé. La principale mission d'un président de la République est de faire monter la compréhension entre les gens", a déclaré le candidat à l'éléction présidentielle devant une centaine de personnes, habitants de La Courneuve ou militants associatifs. "Ici, ce n'est pas la même France. Il n'est pas possible qu'il y ait plusieurs France qui ne se rencontrent jamais. C'est pour ça que je suis venu aujourd'hui à La Courneuve", a-t-il poursuivi. L'association SOS Racisme organisait toute la journée à La Courneuve, au coeur de la cité des 4.000 Sud, des débats sur les discriminations auxquels elle avait convié les candidats, pour entendre leurs propositions. Seul François Bayrou a répondu à l'invitation. François Bayrou, resté près d'une heure à La Courneuve, a écouté les questions de l'assemblée avant de détailler son programme pour améliorer la situation du logement, de l'éducation et de l'emploi dans les quartiers populaires. Sa proposition de retirer aux maires qui ne respectent pas le quota de logement social imposé par la loi SRU leur pouvoir d'attribution des permis de construire pour le confier au préfet a été très applaudie.

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  • François Bayrou s'est félicité vendredi de l'appel lancé par Michel Rocard à une "alliance" entre Ségolène Royal et lui-même "avant le premier tour" de l'élection présidentielle, qui montre selon lui que "ça bouge". "Ca bouge!", a déclaré le candidat à l'élection présidentielle sur France Inter. "Cette intuition qui est la mienne et que je défends depuis longtemps, elle est désormais vérifiée par les déclarations de Michel Rocard", a-t-il estimé. François Bayrou fait référence à une tribune publiée dans Le Monde rédigée par l'ancien premier Ministre socialiste demandant un accord entre Ségolène Royal et François Bayrou dès le premier tour. "Naturellement l'appareil du Parti socialiste et François Hollande verrouillent" en se déclarant opposés à toute alliance avec lui, mais "les électeurs s'en fichent." "C'est à eux qu'il revient de faire le choix fondamental", a déclaré à la presse le candidat à la présidentielle, en déplacement en Haute-Saône. "C'est un signe très positif pour moi, parce que cela veut dire que ce changement de paysage politiqiue que j'appelle de mes voeux est possible", a-t-il conclu.

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  • François Bayrou était à Angers, ce 11 avril, devant plus de 4000 personnes dont de très nombreux jeunes. Le candidat à l'élection a exposé les grandes lignes de son programme d'action pour la France, éducation, entreprise, europe, écologie mais aussi dette après avoir réagi avec émotion et gravité aux attentats en Algérie. Il a redit sa volonté de voir tous les enfants entrer en sixième en sachant lire et écrire. Sa proccupation à propos de la réduction de la dette qui pèsera inévitablement sur les épaules de ces enfants présents et à venir. Une dette économique, démographique et écologique. Il a rappelé que nous devions désormais adopter un comportement raisonnable face à un environnement qui se dégrade.
     

    (Article NouvelObs.com) François Bayrou, candidat UDF à la présidentielle, a assuré mercredi voir à Angers une "préfiguration" du rassemblement qu'il prône, en se prévalant du soutien de personnalités de la majorité et de l'opposition municipales.

    Après avoir salué des passants place du Ralliement, en centre-ville, M. Bayrou a vu "une image, un signe de ce rassemblement" dans le fait qu'il était entouré, lors d'un point de presse, du chef de l'opposition municipale Laurent Gérault (UDF) et de la 1ère adjointe au maire PS, Michèle Moreau.

    Il s'agit en "grandeur nature", d'"une préfiguration de ce qui doit être, de ce qui sera le mouvement de rassemblement nécessaire pour que le pays se reconstruise", selon le candidat centriste, que ses rivaux accusent de ne pas être en mesure de former la "majorité centrale" qu'il souhaite.

    M. Bayrou a affirmé par la suite qu'il n'y aurait "rien de plus facile" pour lui que de former une majorité à l'Assemblée s'il remporte l'élection le 6 mai, lors d'une réunion publique rassemblant plus de 4.000 personnes.

    A l'ouverture de la réunion, le candidat a demandé une minute de silence pour les victimes des attentats d'Alger et "nos compatriotes qui ont des liens avec l'Algérie", et dénoncé le "massacre des innocents".

    Pendant son déplacement mercredi en terres centristes, en Mayenne et à Angers, M. Bayrou était accompagné notamment des sénateurs Jean Arthuis (Mayenne) et Jacqueline Gourault (Loir-et-Cher), et du général Philippe Morillon, député européen.

     

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  • François Bayrou était à Noyelles Godault, dans le Pas-de-Calais, le 10 avril 2007 à la rencontre des salariés des entreprises de la région. Il a souhaité donné aux salariés les moyens de se défendre et de se faire entendre, estimant notamment qu'il était important de mettre en place "un droit à la reprise".

    François Bayrou, a pris l'exemple de l'entreprise de papeterie Stora Enso , pour illustrer un triste constat : Il y a "des gens qui ferment et qui ne veulent pas qu'il y ait des repreneurs".
    Par conséquent, il a proposé que l'on ait une législation en France qui ne permette pas  que des entreprises qui ferment des usines empêchent qu'elles ne soient reprises. Il a ainsi déclaré qu'une fois élu il nommerait "une personne, une autorité en charge de rechercher des repreneurs pouvant donner un nouvel avenir" aux entreprises en difficultés.
    A la suite de la reprise de la société en difficulté, le candidat à la présidentielle a également préconisé que l'on permette et que l'on favorise la création d'autres entreprises dans le secteur.


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  • Lors de son déplacement dans le Pas-de-Calais, le 10 avril, François Bayrou s'est prononcé en faveur de l'instauration d'un système de "bonus-malus" à l'avantage des entreprises "qui ne licencient pas et qui font tout pour défendre les emplois". Un système de pénalité "rendra le chômage moins agréable financièrement, aux entreprises qui considèreront qu'il est plus facile de se débarrasser des salariés" a-t-il énoncé.

    "Il n'est pas juste de faire payer le même prix d'assurance-chômage aux entreprises qui font tout pour défendre l'emploi, et aux entreprises qui au contraire considèrent que l'emploi est une variable d'ajustement" a-t-il insisté.
    Le candidat à la présidentielle souhaite ainsi contribuer au changement "d'état d'esprit autour de la création et de la destruction d'emplois dans notre pays".
    Il a prédit que s'il était élu, avant même les élections législatives, un "dialogue social avec les organisations syndicales et patronales" sera ouvert en direction de la sécurisation des parcours professionnels.
    Sur l'ancien site de Metaleurop, liquidé en 2003 avec 830 licenciements et laissant un désastre environnemental et sanitaire, François Bayrou a tenu à ne pas "abandonner des Français à la désespérance", et a dénoncé le comportement de certains "patrons-voyous" qu'il faut "poursuivre et punir".


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