• L'ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Michel Camdessus, apporte son soutien à François Bayrou. "N'engageant que moi-même, j'estime que François Bayrou est le mieux en mesure de pouvoir dire aux Français et aux Européens qui attendent cela avec impatience : la France réunie est de retour ! ", écrit le gouverneur honoraire de la Banque de France. Il estime que les positions des trois principaux candidats "sont plus proches que jamais sur les principaux sujets". "C'est heureux car pour repartir de l'avant, la France a un impérieux besoin de réformes. Celles-ci sont trop fondamentales pour pouvoir être réussies droite contre gauche, gauche contre droite. Elles exigent un véritable "sursaut" de tout le pays rassemblé", ajoute-t-il. "Les études d'opinion indiquent cependant qu'aucun des candidats ne pourra gouverner et réformer sans le soutien au moins de l'un des deux autres", dit-il, regrettant que "la principale candidate de gauche et le principal candidat de droite fassent mine de l'ignorer". "François Bayrou, en revanche, se dit prêt à saisir cette chance et à s'attacher à effacer cette ligne de démarcation, ce mur, entre la droite et la gauche dont les Français ne veulent plus", relève M. Camdessus.

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  • François Bayrou à Lyon : " J'innove !"
    François Bayrou 2007

    Devant Près de 10 000 personnes au Palais des Sports de Lyon, François Bayrou a redit l'espoir qu'il portait pour les Français. Il s'est également voulu visionnaire : "Quand on veut changer les choses, il faut innover : j'innove ! " annonce-t-il. " Le 22 avril, il y a aura une confrontation entre deux thèses : ceux qui veulent que rien ne change et ceux qui pensent que le temps est venu, après la chute du mur de Berlin, de faire travailler ensemble des gens de gauche et de droite républicaine. " François Bayrou a également dévoilé son intention de créer un parti démocrate après la présidentielle, qualifiant un tel courant de "chaînon manquant" de la politique en France et même en Europe.


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  • François Bayrou était l'invité de "Question ouverte" sur France 2. Le candidat à la présidentielle s'est présenté comme le seul candidat porteur d'un nouvel espoir pour les Français qui veulent sortir d'une société de l'affrontement et de l'exclusion pour se diriger vers une société de la création et du vivre ensemble.

    A la question est-ce que vous allez être présent au second tour, François Bayrou a répondu, "plus que jamais". "Les Français vont devoir répondre à la question est-ce qu'on continue comme on a fait depuis vingt-cinq ans", avec la domination d'un camp contre l'autre, ou "est-ce qu'on décide de donner au pays une majorité nouvelle" a-t-il déclaré.

    Le candidat à la présidentielle a rappelé que les Français pouvaient observer que des personnalités de grande influence de droite et gauche disent dès aujourd'hui qu'il faut s'associer pour réformer le pays.

    Contrairement à ce que propose les deux principaux candidats se trouvant face à lui  : une majorité de droite, face à une majorité de gauche, François Bayrou propose "une majorité nouvelle capable de faire travailler ensemble des gens qui viennent de la gauche, des gens qui viennent de la droite, des gens qui viennent du centre et des écologistes". Il a ajouté "qu'aujourd'hui, ces personnalités sont là, elles sont disponibles". Cela montre à tous que ce qui semblait, hier, utopique est bien réellement possible d'après le candidat à la présidentielle, même si "ceci est une révolution pour beaucoup de Français".

    François Bayrou s'est montré décidé a redresser le pays en rassemblant. Les problèmes que vivent les Français dans leurs foyers, les problèmes de chômage, de pouvoir d'achat, d'éducation et d'exclusion ne pourront être réglés si l'on se concentre sur la guerre d'un camp contre un autre qui détruit plus que ne construit et réforme le pays.

    Un souffle nouveau apparaît et les Français pourront regarder "comme un grand peuple les questions qui se posent à nous, et de dire en particulier aux plus jeunes, on va s'occuper de vous plutôt que de la guerre entre partis".

    Répondant à la question de la position de l'électorat de gauche traditionnelle, François Bayrou a énoncé qu'il incarnait celui qui avait le plus de chances de s'opposer à un projet qu'il qualifie de "violent", et que nombre de personnes à droite réprouvent également. C'est en additionnant les compétences et en transcendant les frontières traditionnelles que le candidat à la présidentielle explique qu'il pourra porter ce projet. L'heure n'est plus à la concentration des pouvoirs. Il a précisé que toute les enquêtes d'opinion sans exception, publiées et non publiées, confirment que le candidat à la présidentielle représente les meilleures chances de victoire face au candidat UMP.


    S'il s'attaque au projet de société de Nicolas Sarkozy, c'est que son projet ne ressemble pas à un projet de société républicain a-t-il expliqué. D'après François Bayrou, il s'agit d'un schéma de société "où le pouvoir est en épreuve de force avec une grande partie de la société".

    "C'est très bien de réduire les électeurs de Jean-Marie Le Pen si on réduit en même temps les idées de Jean-Marie Le Pen, mais ce n'est pas en multipliant les idées de l'extrême droite" pour François Bayrou que l'on va y arriver. C'est sur le terrain républicain qu'il faut travailler.

    Pour le candidat à la présidentielle les thèmes et les idées "jamais abordés auparavant dans une campagne présidentielle" sont une alerte pour la suite. D'après lui, tout ne s'arrête pas au 6 mai 2007. Tout commence à partir de là au contraire. Il va falloir faire vivre les Français ensemble. "Et si vous les avez dressé les uns contre les autres pendant la campagne électorale, ces Français-là, vous ne pourrez plus les rapprocher, les raccommoder, cicatriser les blessures que vous aurez créées" a-t-il expliqué.

    S'il est élu le 6 mai prochain, François Bayrou propose "un contrat de législature".

    Il s'agira d'un projet d'avant-garde dans lequel la société accepte la compétition, mais une compétition régulée, en partie à l'échelle européenne. Pour s'y préparer l'accent sera mis sur l'Education et la Recherche comme l'explique le candidat béarnais. "Si nous avons les jeunes les mieux formés de la planète nous gagnerons les défis de la compétition". Pour lui, son deuxième chapitre du consensus, sera la création d'entreprises, la création d'activités, de produits, de processus nouveaux. "Il faut que la France soit une société de création" a-t-il déclaré. Enfin, pour soutenir tout cela, la société devra être une société de solidarité, qui ne soutiendra pas uniquement ceux qui réussissent, mais aussi une société qui lutte contre l'exclusion.

    François Bayrou a conclu sur l'exemple de l'Allemagne qui a réussi et qui a montré que le gouvernement d'union nationale était possible alors même que les appareils politiques le refusaient. "Les résultats sont formidables. Il y a un an et demi, ils étaient au fond du trou (il y a eu dissolution de l'Assemblée). Aujourd'hui, l'Allemagne explose tous les records en Europe, en matière de croissance, d'emploi, d'exportation, d'industrie. J'aimerais qu'on puisse dire cela de la France dans 18 mois ou même 3 ans" a-t-il déclaré avec enthousiasme.

    France 2

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  • François Bayrou à Besançon : "Une majorité nouvelle !"
    François Bayrou 2007

    François Bayrou s'exprime à propos de l'intervention dans le quotidien du soir de l'ancien premier Ministre Michel Rocard. Il dit son espoir de voir enfin tomber les murs qui séparent pour un peu de temps encore, les uns des autres. Il réaffirme sa conviction qu'élu président de la République, il disposera d'une majorité solide à l'Assemblée nationale. Son objectif : faire travailler ensemble des femmes et des hommes socialistes d'ouverture, du centre et des gens de la droite modérée. Accompagné de Jacqueline Gourault, présidente de la Fédération des Elus démocrates, François Bayrou était en visite à Besançon.


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  • François Bayrou était à Besançon, devant plus de 2000 personnes. Il a défendu un projet de rassemblement pour le pays, seul capable d'affronter les crises que traverse la France. Il se dit également encouragé par "la démarche de certains à droite" citant François Goulard et Azouz Begag mais aussi Michel Barnier ou Nicolas Hulot qu'il avait invité comme Michel Rocard aux journées d'été de son mouvement en septembre 2006 à la Grande Motte, sous les applaudissements des sympathisants, assistant à la réunion publique avec le tee-shirt orange de la campagne de leur candidat sur les épaules.

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