• Par Spartacus, pseudonyme collectif de personnalités socialistes, dont certaines exercent dans la haute fonction publique.

     
    Nous sommes socialistes. Nous sommes de gauche. Nous sommes aussi des citoyens qui voulons un vrai changement et pas seulement des promesses jetées aux quatre vents. Dans la tribune publiée le 22 février par Libération, Spartacus avait revendiqué son soutien à votre démarche de rassemblement des énergies et de redressement de notre pays. Depuis, nous avons été rejoints par d'autres et nous avons vu s'échanger des arguments par vos concurrents qui ne sont pas à la hauteur des enjeux d'une élection présidentielle et de l'attente des Français.
     
    Nicolas Sarkozy et Jean-Marie Le Pen proposent conjointement une vision crispée et haineuse de notre société et de notre avenir. Jamais un candidat de la droite républicaine à l'élection présidentielle n'est allé aussi loin dans le débauchage et la surenchère en direction des thèses d'extrême droite : identité nationale et immigration, génétique et pédophilie ou suicide de nos adolescents, Français utiles qui travaillent et Français nuisibles qui sont exclus...
     
    Ségolène Royal, comme on le prévoyait dans la précampagne interne au Parti socialiste, s'est laissée entraîner sur ce terrain. Par manque de rigueur, d'idées ou par penchant personnel, on ne retient plus de son discours qu'un écho caricatural aux idéaux nationalistes et démagogiques.
     
    Ce que nous voulons est différent : une respiration démo­cra­­­tique avec une représen­tation proportionnelle des courants politiques au Parlement, une justice réellement indépendante avec un statut particulier pour le ministre de la Justice, une véri­table évaluation des politiques publiques avec un office à la ­disposition du Parlement, des nominations de responsables d'administration, d'autorités indépendantes et d'entreprises publiques acquises avec l'agrément du Parlement, une mora­lisation de la vie économique et financière par la mise en oeuvre d'une gouvernance privée négociée ou imposée aux milieux d'affaires, une sécurité sociale professionnelle pour protéger les plus faibles. Et bien d'autres mesures encore pour une France plus juste et plus équilibrée. Au-delà des discours de circonstance, une grande majorité de Français attend que cessent les anathèmes et que les hommes et les femmes poli­tiques se préoccupent enfin de leurs problèmes concrets qui sont immédiats, comme l'emploi ou le pouvoir d'achat, mais aussi des questions qui engagent l'avenir, comme les retraites.
     
    Et c'est justement parce que, dès le début de la campagne présidentielle, vous avez su poser les termes de ce débat que Spartacus, force de gauche, sans concessions, vigilante et active, est à vos côtés.
     
    Vous représentez un espoir pour des millions de Français qui veulent croire à cette chance unique de proposer un travail en commun à des hommes et des femmes venus d'horizons différents mais unis par le seul idéal du bien public. Nous proposons, d'ores et déjà, une offre politique à tous ceux qui veulent rejoindre cette démarche, qui souhaitent votre victoire et qui pourraient contribuer à l'émergence d'un grand parti démocrate.
     
    Nous avons besoin, nous avons envie d'un président calme, serein, équilibré mais qui soit aussi avisé des difficultés quotidiennes des plus démunis de nos concitoyens, qui connaisse le prix de l'effort et de l'initiative parce qu'il a su lui-même faire face. Un président courageux qui ne change pas d'avis au gré des sondages qualitatifs ou de réunions de quartiers. Un président qui n'engage pas la France dans des conflits internationaux par suivisme ou qui dise à différents interlocuteurs ce que chacun souhaite entendre.
     
    Alors, oui, François Bayrou, nous comptons sur vous pour réconcilier la France.
     

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  • Spartacus, pseudonyme collectif de personnalités socialistes, a réitéré jeudi son soutien à François Bayrou, comptant sur lui "pour réconcilier la France". Dans une tribune publiée dans Le Figaro, Spartacus affirme que le candidat à l'élection présidentielle représente "un espoir pour des millions de Français qui veulent croire à cette chance unique de proposer un travail en commun à des hommes et des femmes venus d'horizons différents mais unis par le seul idéal du bien public". Selon ce collectif, "Nicolas Sarkozy et Jean-Marie Le Pen proposent conjointement une vision crispée et haineuse de notre société et de notre avenir". "Jamais un candidat de la droite républicaine à l'élection présidentielle n'est allé aussi loin dans le débauchage et la surenchère en direction des thèses d'extrême droite", ajoute Spartacus. Il pense que "Ségolène Royal, comme on le prévoyait dans la précampagne interne au PS, s'est laissé entraîner sur ce terrain". "Par manque de rigueur, d'idées ou par penchant personnel, on ne retient plus de son discours qu'un écho caricatural aux idéaux nationalistes et démagogiques", déplore Spartacus. "Nous avons besoin, nous avons envie d'un président calme, serein, équilibré, mais qui soit aussi avisé des difficultés quotidiennes des plus démunis de nos concitoyens", d'"un président courageux qui ne change pas d'avis au gré des sondages qualitatifs ou de réunions de quartiers", d'"un président qui n'engage pas la France dans des conflits internationaux par suivisme ou qui dise à différents interlocuteurs ce que chacun souhaite entendre".

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  • François Bayrou était l'invité d'Olivier de Lagarde sur France Info pour parler de politique européenne et de politique étrangère. Il souhaite réconcilier la France avec l'Europe pour qu'elle devienne une puissance politique. Elle doit pouvoir selon le candidat à l'élection présidentielle, intervenir sur toutes les questions du monde comme l'Iran. François Bayrou a redit son inquiétude devant les attitudes bipolaires de la vie politique française. Il propose d'en sortir par le haut en formant un gouvernement d'union nationale.

    François Bayrou, candidat à l'élection présidentielle s'est engagé au micro de France Info ce matin à réconcilier les Français avec l'Europe. Il souhaite que l'idée européenne revienne au centre des préoccupations, qu'elle nous aide à sortir du carcan dans lequel nous nous sommes enfermés. L'idéal européen, selon François Bayrou, est grand, il n'est pas vain, il doit pouvoir nous hisser au niveau des plus grandes puissances mondiales. Sans l'Europe, la France n'est rien. Sans la France, l'Europe ne sera pas grand chose.

    C'est dans ce cadre qu'il s'est déclaré pour une action diplomatique commune afin de contraindre l'Iran sur le dossier nucléaire. C'est une partie importante, cruciale pour l'avenir du monde, a-t-il affirmé, que nous devons jouer ensemble, unis avec une idée commune en tête. L'Iran, qui a annoncé continuer l'enrichissement de son uranium, a provoqué l'ire des Etats-Unis qui demandent de nouvelles sanctions devant l'Organisation des Nations-Unies. Dans ce nouveau contexte de crise, François Bayrou a souhaité que l'Europe se montre "un acteur décidé de cette crise".

    Il est revenu sur le non au référendum portant sur le Texte pour une constitution européenne. L'avis de François Bayrou reste le même depuis le début de sa campagne électorale : les Français ont voulu s'intéresser à ce texte. Or, il était illisible. Selon ses propres dires, un texte pour juristes, non pour citoyens. Ils ont pourtant tenté de comprendre la substance du TCE. Ils ont eu l'impression que c'était un dédale d'articles tous plus complexes, qu'on les menait dans un piège, dans une forme de société à laquelle ils ne souscrivent pas. Ce non fut un traumatisme pour le pays et pour l'ensemble de l'Europe.

    C'est un texte qui fut adopté par d'autres pays, mais rejeté par sept autres. Il convient donc d'en parler ouvertement comme dans une famille. Et de présenter aux Français un nouveau texte court, lisible par tous, qui ne traitera que d'un seul sujet : comment se prennent les décisions et de quels droits disposent les citoyens qui auront voté en sa faveur. Que chacun sache combien de temps, quel mécanisme régissent une décision européenne. De quelle manière nous sommes informés de telle mesure qui sera décidée en notre nom. Comme l'on pourra interagir. Les Français ainsi clairement informés, ceux qui ont voté non, ceux qui ont voté oui, pourront se pencher sur un autre texte qui sera soumis à un autre référendum. La sortie de crise est à ce prix, pour François Bayrou.

    Qui considère que les questions de pourcentage pour une éventuelle qualification au deuxième tour de l'élection présidentielle n'ont pas d'importance. Il suffit d'avoir une voix de plus que les deux autres. Les vois des candidats en tête vont s'effriter, comme cela s'est toujours déroulé lors des élections précédentes. La véritable question reste dans la structure de la situation française. Est-ce que l'on va continuer ainsi cette guerre perpétuelle d'un camp contre un autre, UMP contre PS, comme avant. Comme pendant les vingt-six années qui ont précédées.

    L'un détenant le pouvoir, l'autre se tenant en embuscade pour s'en emparer à la moindre faute de l'adversaire. On ne peut plus continuer sur ce mode, assène françois Bayrou. L'inquiétude profonde, terrible des français sur leur avenir justifie amplement un changement complet de cap politique. L'on doit sortir des clivages politiciens actuels. Les traditions sont aussi faites pour être bousculées lorsqu'elles entravent la progression d'un pays. L'Allemagne a tenté la chose. Elle y a réussi merveilleusement. Et fait maintenant l'admiration de toute l'Europe et du monde. Pourquoi pas nous, conclut François Bayrou !

    France Info

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  • François Bayrou était l'invité de "Dimanche+" le 8 avril 2007. Au cours de l'émission de Canal+, le candidat à l'élection présidentielle s'est montré sûr de ses chances, et rempli d'espoir pour la France. Il constate que "pour la première fois un vote qui rassemble" va peut-être bouleverser les prévisions de ceux qui n'ont pas intérêt au changement. Il propose de "rassurer" et de provoquer un "électrochoc" à la fois.

    Suite à un reportage analysant la façon dont on corrige les résultats bruts reçus pas les instituts de sondages, François Bayrou précise que cela est nouveau et intéressant de le montrer.

    "Pour la première fois un vote qui rassemble" tel que celui que représente François Bayrou, déstabilise les instituts de sondages qui se réfèrent toujours au passé pour rectifier leurs chiffres bruts, comme l'explique le candidat à la présidentielle.

    Pour François Bayrou, "l'important c'est le choix des Français" et que l'on rassemble plutôt que l'on ne divise, et que "l'on fasse travailler ensemble des gens qui n'étaient pas du même bord".

    Pour conclure sur les sondages, François Bayrou propose que "les Français aient entre leurs mains les redressements, après les calculs multiples et variés, mais aussi la réalité brute, ce qui sort des enquêtes".

    Un électrochoc tranquille

    François Bayrou a déclaré vouloir provoquer un "électrochoc" afin de passer à "un nouveau chapitre" politique et de "forcer les portes de ces deux citadelles" que sont l'UMP et le PS, au pouvoir depuis vint-cinq ans. "Fixons-nous des objectifs qui soient clairs pour tout le monde en matière d'emploi, d'éducation, de climat, en matière d'économie et de croissance" et "arrêtons de faire semblant. Sortons de cette guerre perpétuelle [qui nous oppose] les uns contre les autres" a-t-il énoncé. Il y a beaucoup plus de points de rencontre que de divergence dans nombre de cas d'après le candidat à la présidentielle.

    Par ailleurs, François Bayrou a rappelé qu'il était "le seul à pouvoir réaliser une majorité stable pour la France". A ce propos, il a demandé à Laurence Ferrari, qui l'interrogeait, au cours de l'émission, où était les alliés républicains de Nicolas Sarkozy et de Ségolène Royal s'ils ne s'associent pas avec les mouvements extrêmes. Lui veut rassembler les hommes et femmes de gauche, de droite et du centre républicain.

    "le seul à pouvoir réaliser une majorité stable pour la France"


    "Moi je proposerais à des socialistes et gaullistes qui ont envie de faire avancer les choses de me rejoindre dans un grand mouvement ou dans une grande majorité avec des  alliances, de manière à ce que nous puissions ensemble construire ce qui se fait partout ailleurs en Europe" a-t-il prédit, s'appuyant sur les réussites économiques, sociales et politiques de l'Allemagne depuis que le peuple a obligé les forces politiques diverses à travailler ensemble pour le bien du pays.

    Pour que cela marche en France, il suffit de rapprocher au lieu de diviser. Cela demande "une démarche citoyenne" qui ne sera pas plus difficile à mettre en place qu'ailleurs d'après François Bayrou.

    Et, pour le candidat béarnais, cette démarche doit être mise en place dès maintenant si les Français veulent sortir de la crise qu'ils vivent actuellement et qui perdurera si l'un des deux camps reprend le pouvoir seul, avec une assise électorale de seulement 20 à 25% des suffrages.

    Canal+

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  • Bayrou second à Lyon derrière Sarkozy, avec 26% d'intentions de vote (sondage)

    Le candidat centriste François Bayrou atteint 26% des intentions de vote à Lyon pour le premier tour de l'élection présidentielle, juste derrière Nicolas Sarkozy (28%) et devant Ségolène Royal (25%), selon un sondage Opinionway publié samedi dans l'hedomadaire Lyon Mag. Jean-Marie Le Pen arrive en quatrième position avec 10% d'intentions de vote, alors que tous les autres candidats se situent sous la barre des 3%. Le score enregistré par M. Bayrou à Lyon est supérieur de 6 points au score qu'il enregistre au niveau national selon un sondage TNS-SOFRES paru vendredi, et de 2 points à son record dans les sondages nationaux, qui le donnaient à 24% le 7 mars. Sondage effectué entre le 23 et le 26 mars auprès de 838 Lyonnais inscrits sur les listes électorales (méthode des quotas). Notice détaillée consultable auprès de la Commission des sondages.
     
    A noter dans ce sondage la solidité de cette volonté de voter pour François Bayrou qui dépasse les 70 %.

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