• Sur France 3, François Bayrou a présenté la nouvelle formation, le Mouvement démocrate, comme un contre-pouvoir à un Etat entièrement contrôlé par l'UMP. Le "Modem" se veut "un parti libre capable de représenter tous les Français".

    "Le pouvoir, l'UMP, va avoir sans aucune exception tous les leviers de commande en France" a assuré François Bayrou : la présidence de la République, le gouvernement, tous les corps de contrôle de la République, la majorité absolue au Sénat et à l'Assemblée nationale – il est convaincu que l'UMP obtiendra la majorité des sièges aux législatives de juin prochain. "Ça constitue un ensemble de pouvoirs comme il y en n'a jamais eu en France" a insisté François Bayrou. Il a ainsi dénoncé l'intimité entre les "plus grandes puissances financières et médiatiques", et Nicolas Sarkozy. Il considère qu'"en face de ce pouvoir, il faut des contre-pouvoirs".François Bayrou veut ainsi établir une nouvelle règle du jeu : il s'agira pour sa nouvelle formation, le Mouvement démocrate, de voter "oui" quand elle estimera qu'un projet de loi est juste et "non" si elle le juge mauvais pour l'intérêt des Français. Cette logique simple diffère des pratiques actuelles qui conduisent à ce que la majorité approuve systématiquement les textes présentés par le gouvernement et que l'opposition les rejette. "Je veux un parti libre capable de représenter tous les Français" a insisté François Bayrou. Les députés du Mouvement démocrate seront des « esprits libres » qui vont défendre les citoyens. Après le "formidable succès" à la présidentielle, il prépare aujourd'hui les législatives des 10 et 17 juin : "Nous allons aller au bout de la rénovation de la politique française".
    France 3

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  • Bayrou annonce "33.000 inscriptions spontanées" au Mouvement démocrate

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    Source France 24

    François Bayrou a indiqué vendredi que depuis dimanche soir, son site internet avait reçu "33.000 inscriptions spontanées" au Mouvement démocrate qu'il vient de lancer.

    "On a commencé à parler du Mouvement démocrate dimanche soir (...) Il se trouve que, depuis dimanche soir, les adhésions arrivent sur le site bayrou.fr sans interruption", a-t-il dit sur RTL.

    Il a précisé avoir atteint "à 22H30" jeudi soir "33.000 inscriptions spontanées, sans campagne, sans appel". "Le chiffre me surprend moi-même", a-t-il confié.

    François Bayrou, qui a obtenu 6,8 millions de suffrages le 22 avril, a indiqué qu'au Parlement, le Mouvement démocrate - ou Modem - "pourra voter tout ce qui est bien". "Je pourrai voter des projets présentés par le gouvernement de Nicolas Sarkozy", a-t-il dit.

    Interrogé sur son voté le 6 mai, François Bayrou a refusé de dire s'il avait voté blanc ou Ségolène Royal.

    "Si je me suis borné à dire que je ne votais pas pour Nicolas Sarkozy, c'était précisément pour ne pas rendre mon vote public", s'est-il justifié.

    François Bayrou a mis sur orbite jeudi son Mouvement démocrate, "force politique nouvelle, indépendante", en affirmant sa volonté de "résister" aux "pressions" qui expliquent selon lui les ralliements de la plupart des députés centristes à Nicolas Sarkozy.

    Lors d'un conseil national de l'UDF à la Mutualité à Paris, une résolution proposant le lancement de ce parti a été approuvée à l'unanimité des présents (plus de 2.500, selon l'UDF), moins 4 votes contre et 4 abstentions, lors d'un vote à main levée.

    "Rien n'est plus important que de bâtir en France un contre-pouvoir libre", a déclaré M. Bayrou, "troisième homme" de la présidentielle, qui ambitionne de prolonger aux législatives de juin son élan du premier tour (18,57%).

    Le Mouvement démocrate, dont la création sera formalisée lors d'un congrès "à l'automne", doit présenter des candidats sous cette étiquette dans toutes les circonscriptions. Les cas des députés UDF ayant rallié Nicolas Sarkozy après avoir soutenu M. Bayrou au premier tour restent à régler.

    Le leader centriste était entouré de nombreux sénateurs et députés européens, mais seulement d'une poignée de députés nationaux (Jean Lassalle, Anne-Marie Comparini, Gérard Vignoble et Gilles Artigues).

    Dans une ambiance chargée d'émotion, sous des huées et quelques applaudissements, le député européen Jean-Louis Bourlanges est venu dire "au revoir" à ses amis bayrouistes, leur reprochant de "s'enfermer dans la plus sympathique mais la plus tragique des impasses stratégiques".

    A peu près au même moment, l'un des anciens lieutenants de M. Bayrou, le député Hervé Morin, était ostensiblement auprès du président élu, qui souhaite la création d'un "pôle centriste" au sein de la majorité présidentielle.

    De nombreux députés UDF dépendent d'accords avec l'UMP pour leur réélection et le parti de M. Sarkozy a annoncé qu'il investirait des candidats contre les sortants UDF ne rejoignant pas la majorité présidentielle, et notamment contre M. Bayrou.

    "Nous ne sommes pas l'opposition, nous ne sommes pas la majorité présidentielle, le doigt sur la couture du pantalon", a insisté la vice-présidente de l'UDF Marielle de Sarnez, revendiquant "liberté de jugement et de conscience".

    "Je sais quelle va être la difficulté extrême du combat électoral", a toutefois reconnu M. Bayrou, alors que, selon un sondage BVA, le Mouvement démocrate n'obtiendrait que 8 à 13 députés, contre 29 aujourd'hui pour l'UDF.

    M. Bayrou, objet de toutes les attentions de la candidate socialiste Ségolène Royal entre les deux tours de la présidentielle, a tenu à démentir toute alliance à gauche pour les législatives, qualifiée de "sornette".

    "Je n'ai pas quitté l'allégeance d'un côté pour aller m'enfermer dans l'allégeance de l'autre", a-t-il assuré, sous les encouragements.

    S'il n'a pas voulu condamner les députés qui l'ont lâché, il a affirmé sa "conviction profonde" qu'"il est plus juste, plus loyal, plus prometteur, plus important de résister" quand "on subit des pressions".

    Et, prenant date pour la suite, il a prédit que le "rassemblement" annoncé par Nicolas Sarkozy "n'aura pas de légitimité", car "si on a vendu l'affrontement, on ne peut pas faire le rassemblement".

    L'UDF sera "une force constitutive" du Mouvement démocrate et accueillera notamment le parti écologiste de Corinne Lepage Cap 21, et Jean-Luc Bennahmias, ancien secrétaire national des Verts.


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  • souhaitent que François Bayrou joue un rôle important dans les mois et les années à venir !




    Selon le baromètre FIGMAG/TNS SOFRES de mai 2007, les Français sont 10% de plus qu'en avril 2007 à vouloir que François Bayrou joue un rôle important dans les années à venir. Ce souhait est partagé à égalité entre les gens de sensibilité de gauche et de droite. François Bayrou arrive largement en tête devant Nicolas Sarkozy ( 56% ) et Ségolène Royal ( 52% ). ( Échantillon national de 1000 personnes représentatif de l'ensemble de la population âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas )


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  • PARIS (Reuters) - Le bureau de l'Assemblée nationale a accordé à l'UDF, pour la campagne officielle des élections législatives des 10 et 17 juin, un temps de parole qui tienne compte des résultats du premier tour du scrutin présidentiel.

    L'annonce de cette décision, prise à l'unanimité mercredi, a été faite par Patrick Ollier (UMP), le président de l'Assemblée nationale.

    Les présidents des quatre groupes du Palais-Bourbon s'étaient réunis le 24 avril . Les groupes socialiste (PS) et communiste et républicain (PCR) avaient soutenu la demande de l'UDF, mais le groupe UMP avait préféré attendre avant de donner ou non son accord. Faute d'unanimité, comme le prévoit le règlement, il revenait au bureau de l'Assemblée de trancher.

    Patrick Ollier a précisé que le groupe UDF disposerait, pour le premier tour, de 25 minutes au lieu de 13, l'UMP de 80 au lieu de 90, le groupe PS de 63 au lieu de 67. Le groupe PCR disposera de 12 minutes contre 9,30, comme initialement prévu.

    Un communiqué a précisé que pour le second tour les temps de parole seront les suivants : 40 minutes pour l'UMP, 31 minutes et 30 secondes pour le groupe PS, 12 minutes et 30 secondes pour l'UDF, 6 minutes pour le groupe PCR.

    "C'est une démonstration d'ouverture que nous avons souhaité faire. Nous ne voulons en rien bloquer l'expression de qui que ce soit", a déclaré Patrick Ollier.

    Hervé Morin, président du groupe UDF, a expliqué la décision de l'UMP par "la peur d'avoir un procès en bâillonnement".

    "L'UMP accepte notre proposition. Tant mieux, mais on aurait pu gagner huit jours", a pour sa part déclaré Jean-Marc Ayrault, le président du groupe PS. "Si l'UMP hésite c'est que l'UMP n'a pas cette conception pluraliste que nous avons. L'UMP a sans doute fait cette concession à la dernière minute parce nous avons dimanche le deuxième tour de l'élection présidentielle",

    Depuis la semaine dernière, la situation a évolué à l'Assemblée nationale du côté de l'UDF où environ les deux tiers des effectifs du groupe centriste - y compris son président - ont appelé à voter pour Nicolas Sarkozy au second tour dimanche.


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