• La vague n'a pas encore pris toute son ampleur

    "La politique, ce n'est pas de l'arithmétique, c'est une dynamique", a affirmé François Bayrou après un nouveau sondage qui le porte à 16% des intentions de vote. Le candidat à l'élection présidentielle a estimé lors d'une conférence de presse à Dijon, que "La vague n'a pas encore pris toute son ampleur, mais elle est assez forte pour emporter les barrages". Faisant référence à l'élection présidentielle de 1995 gagnée par Jacques Chirac, François Bayrou a affirmé qu'"on voit, en général en février, qu'une vague se déclenche en faveur d'un candidat auquel les sondages auparavant n'accordaient pas de chance". Il sait qu'"Il y aura des embûches" : "Tout d'un coup, vous voyez se déclencher des offensives mais ça n'a aucune importance".


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  • Les démocrates devraient se réjouir de voir <layer id="google-toolbar-hilite-2" style="background-color: Yellow; color: black;">Bayrou</layer> devant Le Pen

    "Alors que les démocrates devraient tous se réjouir de voir François <layer id="google-toolbar-hilite-3" style="background-color: Yellow; color: black;">Bayrou</layer> devancer de plus en plus nettement dans les sondages le leader de l'extrême droite, François Hollande semble faire l'impossible pour remettre en selle M. le Pen", a déclaré le député européen Jean-Louis Bourlanges à l'AFP. Le Premier secrétaire du PS a dit aujourd'hui sur Canal+ que "François <layer id="google-toolbar-hilite-4" style="background-color: Yellow; color: black;">Bayrou</layer> ne pouvait pas être au niveau de Jean-Marie Le Pen", le leader du FN étant à ses yeux, "le seul troisième homme possible". "Cet aveu de cynisme est le signe du profond désarroi que crée dans la garde rapprochée de Ségolène Royal l'impressionnante progression de François <layer id="google-toolbar-hilite-5" style="background-color: Yellow; color: black;">Bayrou</layer> dans les intentions de vote" a estimé Jean-Louis Bourlanges. Dans un communiqué, le député Jean-Christophe Lagarde exprime le même sentiment : "Faut-il que le doute soit fort et profond dans les rangs du PS sur leur candidate pour que le premier socialiste soit réduit à faire la publicité de l'extrême droite, à refuser d'autres concurrents que Le Pen en espérant prendre ainsi les Français en otage". De son côté, la sénatrice Jacqueline Gourault a vu dans cette déclaration "un reniement total des idées sociales-démocrates" : "Si je comprends bien, M. Hollande souhaite que Jean-Marie Le Pen soit le plus haut possible (...) Il appelle à voter Le Pen ou quoi ? Peut-être les socialistes vont-ils lui donner des parrainages!".


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  • A l'occasion de son point presse, le député de Côte-d'Or, François Sauvadet a démontré, une fois de plus, le sens de la mesure et des responsabilités de François Bayrou face à ses concurrents pour l'élection présidentielle. En effet, chaque proposition du candidat à la présidentielle sera "chiffrée" a-t-il précisé. "Nous sommes en train de chiffrer le projet, sur chaque proposition il y aura un chiffrage extrêmement clair, la priorité des priorités étant de s'attaquer à la dette". Il a ajouté : "S'attaquer à la dette est une responsabilité vis-à-vis de nos enfants pour ne pas reporter à demain ce que nous devons faire aujourd'hui". François Sauvadet a critiqué l'absence de chiffrage des projets de Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal mais qui s'élève, d'après lui, à des "dizaines de milliards d'euros, de l'ordre de 110 milliards pour le projet socialiste". "Cette campagne gagnerait beaucoup à ce que chaque proposition soit chiffrée", a-t-il poursuivi. Cependant, "François Bayrou a une ligne directrice, c'est s'attaquer au problème de la dette". "Quand on en voit qui veulent baisser les prélèvements obligatoires et en même temps réduire la dette, ce n'est pas sérieux", a-t-il conclu, se référent au programme de Nicolas Sarkozy. L'édition des Echos du 13 février consacre un article à cette question. L'article confirme que François Bayrou portera un programme dont le financement est en quasi-équilibre. 20 milliards de recettes compenseront 21 milliards d'euros de dépenses. Les mesures de création d'emploi, de rémunération des heures supplémentaires, ou la hausse sur trois ans du minimum vieillesse à 90% du SMIC net seront compensées par des économies dues à la concentration des exonérations des charges sociales sur les PME et la baisse de leur plafond de 1,6 à 1,4 SMIC, ou grâce à la modernisation de l'État, par exemple.

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  • Bayrou veut un nouveau référendum sur un nouveau traité européen (Source l'Expresse/Reuters)

    François Bayrou s'est prononcé lundi à Strasbourg en faveur d'un nouveau référendum sur un nouveau traité constitutionnel de l'Union européenne après une phase de "clarification" sur le contenu du texte.

    "Pour moi, lorsque cette question sera posée, il est hors de question qu'elle soit traitée en dehors du référendum des citoyens", a déclaré le candidat de l'UDF à l'élection présidentielle lors d'une conférence de presse au Parlement européen.

    "Je m'opposerai à ce qu'une ratification parlementaire élude la réponse extrêmement forte que les citoyens français ont énoncée en mai 2005", a ajouté le candidat centriste en faisant allusion au rejet français par référendum du projet de Constitution européenne il y a près de deux ans.

    Le nouveau référendum pourrait, selon lui, se tenir en 2009, au moment des élections européennes, après une phase de clarification, suivie d'une conférence intergouvernementale chargée d'arrêter les termes du nouveau traité.

    "Il faut un texte bref, dense, significatif, pas mini mais solide, lisible par tout le monde", a-t-il précisé.

    François Bayrou a critiqué le silence supposé des autres candidats sur le sujet.

    "Personne n'en parle. Tout se passe comme si c'était un sujet éloigné des préoccupations des Français. Je le crois au contraire central", a affirmé le président de l'UDF.

    "Pourquoi Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal sont-ils aussi éloignés du projet européen ? Parce qu'ils estiment que c'est un sujet secondaire, qu'il n'y a que des coups à prendre", a-t-il poursuivi.

    François Bayrou avait lancé en 2000 une initiative pour une constitution européenne avec le Vert Daniel Cohn-Bendit, quand tous deux étaient eurodéputés.

    Passant de la parole aux actes, le candidat centriste a consacré à l'Europe la moitié du discours d'une heure et demie qu'il a prononcé dans la soirée au Palais des congrès de Strasbourg.

    2.000 PERSONNES A STRASBOURG

    Dans cette terre démocrate-chrétienne et majoritairement acquise à la cause européenne, il a réuni plus de 2.000 personnes, faisant de la réunion le plus important meeting politique qu'ait connu la capitale alsacienne depuis longtemps.

    En dépit de l'ouverture d'une seconde salle, le public s'était massé dans le hall du bâtiment pour regarder sur un écran l'orateur, entouré de parlementaires européens parmi lesquels le Polonais Bronislaw Geremek, ancien leader du syndicat Solidarité.

    François Bayrou a opposé ceux qui veulent "l'Europe pour en faire un grand marché" et ceux qui veulent "l'union de l'Europe pour changer le monde et défendre notre modèle de société européen, nos valeurs d'efficacité et de solidarité, notre modèle social et culturel".

    "Ma conviction est que ce dont nous avons besoin aujourd'hui, c'est d'une Europe pour changer le monde", a-t-il dit sans exclure une Europe formée de deux cercles concentriques ou "une fédération dans une confédération", selon les termes de François Mitterrand, qu'il a cité.

    François Bayrou a proposé "sept grands chantiers" qui doivent être au coeur du premier cercle, "l'Europe politique" : politique économique, diplomatie, défense, politique environnementale, politique énergétique, immigration et codéveloppement ainsi que recherche.

    Interrogé au Parlement européen sur la Banque centrale européenne, le candidat de l'UDF s'est dit "en désaccord profond" avec Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, qui souhaitent élargir ses missions au-delà de la lutte contre l'inflation et les déficits publics.

    Il a néanmoins estimé qu'on "gagnerait à développer les échanges entre la Banque centrale et l'Eurogroupe" (les ministres des Finances des pays de la zone euro). "Je pense qu'on pourrait en faire une disposition constitutionnelle", a-t-il ajouté.


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  • Le président de l'UDF a défendu son projet pour les banlieues lors d'une visite àMantes-la-Jolie.


    « C'EST UNE nouvelle France, mais c'est la France ! La France républicaine, qui demande qu'on lui fasse confiance. » Hier, au Val- Fourré, François <layer id="google-toolbar-hilite-2" style="background-color: Yellow; color: black;">Bayrou</layer> a dit se sentir à son aise dans ce quartier qui cumule les handicaps, et où on dénombre pas moins de 80 nationalités.

    « Il y a des gens qui peuvent être dépaysés, mais moi pas. » Cette France des quartiers – il refuse le qualificatif de « métissée » qu'emploie Ségolène Royal –, a besoin « de compréhension et de bienveillance », affirme le candidat UDF. Elle veut « qu'on ne passe pas son temps à lui renvoyer des stéréotypes, du genre le mouton », a-t-il ajouté, en visant Nicolas Sarkozy.

    Car en arpentant pendant plus d'une heure le marché du Val- Fourré, entouré d'une foule de journalistes, cameramen et photographes plus nombreuse que jamais, <layer id="google-toolbar-hilite-3" style="background-color: Yellow; color: black;">Bayrou</layer> avait à coeur de montrer qu'il est le bienvenu dans les banlieues. Contrairement à Sarkozy, supposé être persona non grata.

    Ou encore à Jacques Chirac qui, au même endroit, en 2002, avait essuyé quelques crachats. « On peut dire ce que l'on veut, mais pas que Nicolas Sarkozy est en tête dans les banlieues, en tout cas pas sur le marché du Val-Fourré », a-t-il dit au micro de la radio associative locale Droit de Cité.

    « Bienvenue chez nous ! »
    De fait, hier, il y avait une chaleureuse effervescence autour de <layer id="google-toolbar-hilite-4" style="background-color: Yellow; color: black;">Bayrou</layer>. Dans un mélange de curiosité et de sympathie, d'intérêt pour sa démarche et de scepticisme sur son programme. « N'oubliez pas les cités ! », a lancé un très jeune garçon. « Bienvenue chez nous ! », « votez <layer id="google-toolbar-hilite-5" style="background-color: Yellow; color: black;">Bayrou</layer> ! », « bonne chance ! », lui ont dit certains passants.

    Cet accueil n'a pas surpris Aziz Senni, qui lui servait de guide. Ce jeune chef d'entreprise, futur candidat aux législatives à Mantes-la-Jolie, est convaincu que la claque donnée par le président de l'UDF à un enfant qui lui faisait les poches, pendant la campagne de 2002, à Strasbourg, ne lui a pas nui.

    « Dans les quartiers, dit-il, sa gifle a été perçue comme un geste de père de famille. » « Ce qui me plaît chez lui, c'est qu'il regarde dans les yeux. Il nous écoute. Mais entre écouter et agir, il y a une différence », a déclaré Farid, 22 ans, après avoir exposé ses difficultés à François <layer id="google-toolbar-hilite-6" style="background-color: Yellow; color: black;">Bayrou</layer>. « Ici, il y a tout qui manque, le travail, le logement. C'est tout à l'envers. »

    Précisément, <layer id="google-toolbar-hilite-7" style="background-color: Yellow; color: black;">Bayrou</layer> est venu à Mantes-la-Jolie, pour défendre, sur le terrain, les idées présentées mercredi à Bordeaux : construction massive de logements sociaux pour assurer la mixité sociale, plan en faveur des transports en commun pour désenclaver les banlieues, service civique obligatoire de six mois, présence de l'État dans les zones défavorisées à travers la nomination de sous-préfets avec obligation de résidence, priorité à l'éducation, soutien scolaire.

    Avec une attention particulière pour les « mamans » qui élèvent seules leurs enfants, au risque de se voir accusées d'être « démissionnaires, alors qu'elles sont abandonnées ».

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