• Dans une ambiance électrique, sur une musique entraînante, François Bayrou fait son entrée dans la salle du Zénith de Paris, comme son entrée dans la campagne officielle, en conquérant. Conquérant digne d'un peuple qui le soutient avec l'enthousiasme qui nourrit la volonté de changement. Cette volonté qui submerge, comme le candidat béarnais est submergé par ce bain de foule d'un quart d'heure que lui offre ce chaleureux public de 7500 personnes qui a rempli la salle du Zénith, trop exigüe pour laisser entrer les 7000 autres à l'extérieur.

    Le candidat à l'élection présidentielle a tenu à inscrire en lettre d'or dans son discours la protection de la planète : "Je veux que la France s'occupe de la planète et du climat". Il a d'ailleurs rappelé qu'il avait signé le pacte de Nicolas Hulot, et qu'il n'inscrirait pas cette priorité a l'ordre du jour de la session extraordinaire que tiendra le Parlement dès l'été prochain, s'il est élu, mais bien à l'ordre du jour de la prochaine session ordinaire ! Il a insisté sur le fait que le projet de défense de l'environnement était un sujet transversal, à traiter à travers l'ensemble du programme du prochain gouvernement, grâce notamment à son Vice-Premier ministre, et non plus à travers la nomination désuète d'un ministère lambda.

    En préambule, François Bayrou a pu montrer ce qu'il ressentait : la lassitude de tout un peuple. Il n'a pas oublié les leçons du passé, 1981, 1995, ou les atermoiements liés aux alternances politiques qui ne construisent pas mais ne font que détruire. "La division, c'est le déclin !" s'est-il exclamé. Pire, en 2002, il dénonce la fracture sociale et politique, entre le peuple et les dirigeants, que la gauche et la droite n'ont pas su traduire par le rassemblement qu'exigeaient les 82% de suffrages offerts à Jacques Chirac contre le représentant de l'extrême droite. Il signale par ailleurs que nous avons battu un triste record à cette occasion, puisque l'ensemble des partis extrêmes a recueilli 40% des suffrages exprimés, pour ces élections de 2002. Le projet d'espoir que propose le candidat à la présidentielle demande une forme de révolution démocratique, un décloisonnement malgré les attaques qu'il peut recevoir perpétuellement de la part de ceux qui sentent que le pouvoir leur échappe : les partisans de l'Etat UMPS. "Le redressement impose le changement", a-t-il résumé.

    Pour que la France retrouve la démocratie et la République, elle a besoin "d'un président de la République dérangeant", a-t-il prédit.

    La défense des plus faibles était aussi au coeur du message de François Bayrou. Il veut offrir la certitude et "la garantie que le pouvoir n'est pas en haut, qu'il est avec eux. Que le président n'hésitera pas à mettre sur le devant de la scène, les familles, y compris les familles monoparentales, les fins de mois, les plus faibles, les petites retraites, les revenus moyens".

    François Bayrou se veut d'ailleurs le protecteur "des ouvriers et des paysans, et des artisans, et des enseignants, et des médecins, et des infirmières et pas celui des milliardaires du CAC 40". "Il n'y a de président que président du peuple", a-t-il déclaré.

    Un important pan de son discours fut marqué par la défense de l'Education, de la Recherche et des moyens dont ils doivent disposer, afin d'éviter entre autres l'exode actuel des chercheurs. "Je proposerai une politique de relocalisation des chercheurs, au lieu de la politique de délocalisation que nous subissons depuis des années", a-t-il affirmé.

    Les secousses d'un changement historique ont été ressenties par ce leader d'un genre nouveau :  "Je vous le dis : il est temps de tourner la page. La crise que nous vivons est exceptionnelle : il est temps d'apporter à une crise exceptionnelle une réponse exceptionnelle". Et d'ailleurs, comme il le souligne, "65 % des Français le disent avec nous : ils n'ont plus confiance dans la gauche et dans la droite pour relever le pays".

    Enfin il a conclu sur la nécessité de relancer le projet européen. La France y a une place prépondérante et l'Europe a besoin de la France. Une de ses missions en terme de défense, peut concerner ce qui se passe actuellement "aux confins du Tchad et du Darfour soudanais". Mais aussi plus profondément en terme de politique d'immigration et de co-développement avec l'Afrique. Bien sûr un programme français de développement durable et de protection de l'environnement n'aurait pas de sens sans l'Europe. Pour cela il faudra un nouveau texte pour fonder l'Europe politique : "un texte, court, lisible, compréhensible par tous, simple, direct, qui traite la question non seulement des institutions, mais des droits des citoyens européens dans la préparation et la prise de décisions qui concernent au premier chef leur avenir". Ce texte sera ensuite soumis à référendum, pour ne pas tromper les Français.


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  • Grande réunion publique de Soutien à François Bayrou à Paris !

     

    François Bayrou tiendra une grande réunion publique à Paris le mercredi 21 mars à 19 h au :
    Zénith de Paris, Parc de la Villette, dans le 19ème arrondissement.
    Accès: Métro ligne 5 Porte de Pantin, Bus 75, 151, PC, Parking souterrain avenue Jean Jaurès et 59 Bd Macdonald.

     


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  • Alors que les opposants à François Bayrou mettent en doute, comme dernier argument de campagne, ses capacités à rassembler une majorité en cas d'élection, cette question de la future majorité se pose en réalité avec la même acuité pour les trois favoris de l'élection présidentielle.

    L'irruption de François Bayrou et de sa proposition de gouvernement de rassemblement au centre du débat présidentiel et l'adhésion d'une majorité de Français à ce projet sont venus bouleverser le paysage politique français jusqu'ici bâti sur le vieux clivage droite-gauche. Quel que soit le vainqueur, la future majorité ne pourra se constituer sur cette base devenue obsolète et rejetée par les électeurs. D'une certaine façon, François Bayrou a ainsi déjà réussi une partie de son pari. Il est d'ailleurs surprenant de constater que les habituels observateurs de la vie politique, qui mettent en avant leur perplexité quant à ce projet de rassemblement, ne questionnent pas les deux autres favoris, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, sur leur future majorité de gouvernement. Car en réalité, leur tâche s'avère au moins aussi complexe, en raison de l'hétérogénéité même du PS et de l'UMP, dont la cohésion ne repose que sur un système bipolaire.

    Pour Nicolas Sarkozy tout d'abord, le problème semblait simple. Dans le cas d'un duel vainqueur contre la candidate socialiste, il aurait constitué une majorité de droite classique, avec une forte composante UMP et quelques strapontins pour l'UDF, fonctions du score de son président qui, selon lui, ne devait pas dépasser 10 à 12%. C'est d'ailleurs cette hypothèse qu'avaient joué les quelques déserteurs de l'UDF comme André Santini ou Christian Blanc, espérant toucher les dividendes de leur ralliement précoce au président de l'UMP.

    A 20% ou plus, le score de François Bayrou ruine cette hypothèse. Pour gagner, Nicolas Sarkozy ne peut plus compter sur un simple désistement automatique de la part d'un candidat et de son électorat qui se revendiquent au-delà des clivages. Selon toute vraisemblance, François Bayrou n'appellera pas à voter Sarkozy au second tour s'il n'est pas lui-même présent. Nicolas Sarkozy ne pourrait donc pas revendiquer plus que son score de premier tour comme électeurs adhérant à son projet. Et il est fort peu probable que ces derniers accepteraient, comme en 2002 et forts de ce souvenir, de redonner une majorité absolue à l'assemblée aux candidats UMP, qui devraient affronter les troupes du nouveau parti démocrate de François Bayrou dans toutes les circonscriptions.

    Nicolas Sarkozy se retrouverait donc face à un double choix :

    1. Tenter de passer en force, d'obtenir une majorité absolue UMP aux législatives, avec le risque élevé de se retrouver en minorité, et ce d'autant que, contraint de radicaliser son discours à droite, la partie la plus modérée de l'UMP pourrait avoir rejoint le parti de Bayrou. Il pourrait donc se trouver face à une cohabitation d'un nouveau type avec un parlement constitué d'une forte minorité socialiste et un parti démocrate arbitre.
    2. Passer un accord avec François Bayrou en échange d'une modification profonde de son projet, du passage à la VIe république et d'un gouvernement de rassemblement qui serait sinon ouvert à la gauche, du moins très élargi, où là aussi l'UMP perdrait de l'influence au profit du nouveau parti démocrate.

    Cette seconde hypothèse disparaît même probablement en cas de victoire de Nicolas Sarkozy non pas contre Ségolène Royal mais contre François Bayrou au second tour. Dans ce dernier cas, à moins d'obtenir une majorité absolue pour l'UMP désormais tirée sur sa droite, on se retrouverait dans une cohabitation douloureuse où parti Pémocrate et Parti socialiste, peut-être recomposé, pourraient s'associer pour gouverner.

    Pour Ségolène Royal, le problème est aussi complexe, notamment en raison de la disparition quasi totale de partenaires à gauche. Les Verts et le PC étant en déliquescence, aucune majorité représentative de gauche n'existe plus en France. En cas de victoire contre Nicolas Sarkozy, il serait donc tout aussi difficile pour le PS d'obtenir une majorité absolue au parlement, en raison de la présence des candidats du Parti démocrate. Même en cas de victoire, cette majorité de députés ne représenterait dans tous les cas qu'une minorité de Français. Cette situation, semblable à celle de l'UMP de 2002, entraînerait sans doute les mêmes effets de rejet au sein de la population. Ségolène Royal se trouverait donc aussi face à ce double choix :

    1. Tenter de gouverner seule en maintenant la position actuelle du PS, opposé à toute possibilité d'alliance avec le futur Parti démocrate de François Bayrou sur la base de la position définie durant les années 60 du parti contre tout accord avec les centristes. On peut se demander quelles seraient les conséquences politiques du maintien de ce dogme et la tentative de retour à une « majorité plurielle » où PC et Verts ne seraient que des faire-valoir.
    1. Accepter, sous la pression des sociaux-démocrates, de transiger avec François Bayrou, ce qui pourrait provoquer l'éclatement du PS, l'aile dure refusant cette solution.

    La situation serait d'autant plus difficile si la candidate du PS vainquait François Bayrou au second tour. Dans ce cas, la possibilité d'une cohabitation à l'envers ne serait pas à exclure si le PS tentait lui aussi de passer en force.

    Ainsi, on peut donc légitimement poser la question tout autant à Ségolène Royal qu'à Nicolas Sarkozy : en cas de victoire et de refus de gouvernement de rassemblement avec le parti de François Bayrou, avec quelle majorité gouvernerez-vous ?

    Paradoxalement, la situation est plus simple pour François Bayrou en cas de victoire, même si elle diffère en fonction de son opposant de second tour. Il dispose en effet d'un atout que ses concurrent directs n'ont pas : le soutien d'une large majorité de la population pour son projet de rassemblement. Investi par le suffrage universel, il ne fait guère de doutes que François Bayrou pourra obtenir une majorité à l'Assemblée nationale, sur la base de ralliements des responsables de gauche et de droite modérée. La question est alors de savoir si cette majorité serait composée du seul nouveau parti démocrate ou d'une nouvelle coalition. Pour des raisons évidentes de rupture avec l'ancien système de domination par un seul parti, c'est cette seconde option qui semble la plus logique. A côté de ce parti démocrate qui rassemblerait donc, en plus de l'UDF actuelle, des courants encore peu structurés (partis écologiques comme CAP21 et les écologistes neutres ; mouvement républicain de Nicolas Dupont-Aignan etc...), deux solutions semblent possibles :

    1. François Bayrou remporte l'élection face à Nicolas Sarkozy. Cette victoire étant acquise grâce aux suffrages de la gauche, elle impose un Premier ministre de gauche modérée et une alliance avec un parti de gauche. Le parti démocrate demeure donc un parti plutôt de centre-droit, qui s'allie avec un nouveau parti social démocrate. Il est en effet probable que dans ce cas, le PS explose, son secrétaire général n'ayant pu assurer une présence au second tour et perdant ainsi toute autorité sur le parti. La partie sociale démocrate acceptera de gouverner avec un président légitimé par les électeurs de gauche, tandis que les socialistes orthodoxes pourront former un nouveau parti antilibéral d'opposition dans lequel pourrait se fondre le mouvement altermondialiste, voire le PC. A droite, l'UMP perdrait sans doute au profit du parti démocrate une partie des modérés et redeviendrait un parti de droite conservatrice classique au sens européen.
    2. En cas de victoire contre Ségolène Royal, François Bayrou se retrouve dans la situation inverse. Son Parti démocrate devient un parti de centre gauche avec le ralliement de personnalités de gauche modérée, tandis que c'est l'UMP qui implose. Désavoué par son camp en raison de son absence au second tour, Nicolas Sarkozy ne pourra empêcher la partie de droite modérée de l'UMP de s'allier avec le vainqueur. L'ancienne UMP se retrouvera donc coupée en deux, avec une partie libérale d'opposition et une partie plus gaulliste traditionnelle au gouvernement.

    Il faut souligner que le passage à un système électoral dans lequel 50% des députés seront élus à la proportionnelle, comme proposé par François Bayrou, favorisera cette recomposition. Les candidats ne seront plus obligés d'appartenir à l'un des deux grands partis pour être sûr d'être élus, tandis que le maintien d'une part de scrutin majoritaire garantira la constitution de majorités de coalition stables, sans doute constituées de deux courants principaux.

    On le constate, la situation serait sans doute plus confortable pour François Bayrou en cas de victoire que pour Nicolas Sarkozy ou Ségolène Royal, dans le cas où François Bayrou parviendrait à conserver un score voisin de 20%. Quel que soit le résultat final, ce dernier a déjà réussi une prouesse, celle de bouleverser la structure politique française, car ni l'UMP ni le PS ne sortiront indemnes de cette élection. En effet, tous deux sont profondément divisés en leur sein. Le Parti socialiste est tiraillé entre sociaux-démocrates pro-européens et antilibéraux étatistes et demeure figé dans un positionnement politique hérité du programme commun. Quant à l'UMP, il résulte d'un agglomérat entre libéraux partisans d'une société à l'anglo-saxonne, héritiers du gaullisme et transfuges démocrates-chrétiens de l'UDF. L'émergence de François Bayrou et de son projet alternatif vient peser sur ces lignes de fracture.

    Après avoir gagné la bataille des projets, puisque aussi bien celui de Ségolène Royal que celui de Nicolas Sarkozy sont considérés par la majorité des Français comme irréalistes, il reste à François Bayrou à faire sauter cette dernière digue derrière laquelle s'arc-boutent les tenants d'un système bipolaire : la faisabilité de son projet de rassemblement. Selon que le président iconoclaste de l'UDF parviendra ou non à convaincre les électeurs de cette faisabilité, il aura ou non réussi totalement son pari qui semblait si insensé il y a à peine 6 mois. Mais soyons réalistes, si cette digue, déjà fissurée par le ralliement de personnalités comme Corinne Lepage, Azouz Begag ou bientôt Nicolas Dupont-Aignan, ne se brise pas en 2007, elle ne tiendra plus très longtemps face au désir de changement des électeurs. L'émergence d'un nouveau courant politique, tendu vers la résolution des problèmes plutôt que l'affrontement idéologique, est en soi-même une révolution qui fait entrer la France dans une nouvelle époque. D'une certaine façon, François Bayrou est déjà rentré dans l'histoire politique de ce pays.


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  • La dynamique de campagne dont bénéficie le président de l'UDF contrarie la perspective d'un duel final opposant Ségolène Royal à Nicolas Sarkozy. Afin de comprendre le "phénomène Bayrou", nous avons demandé aux membres de notre panel "Objectif 2007" ayant l'intention de voter pour lui de nous exposer les raisons de leur choix. L'analyse de leurs verbatims apporte un éclairage pour le moins original sur le vote Bayrou chez les internautes.

    Les "héritiers" du général du Gaulle présentent fréquemment l'élection présidentielle comme la rencontre d'un homme avec le peuple français, le premier se devant de dépaser les clivages partisans structurant traditionnellement la vie politique française. Sur ce point, les motivations du vote Bayrou chez les internautes (cf. note méthodologique infra) invitent à ne pas négliger cette dimension peut être trop vite oubliée par certains. Plus précisément, les intentions de vote exprimées en faveur de François Bayrou se structurent autour de trois éléments-clés.


    Les qualités personnelles du candidat.

    En premier lieu, François Bayrou bénéficie de traits d'image particulièrement favorables. A cet égard, les références tant à l'honnêteté du candidat qu'à sa sincérité s'avèrent nombreuses et laissent paraître en creux les représentations négatives associées par ses électeurs à Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy. Plus suprenant, on notera également la capacité du candidat centriste à incarner une certaine "force tranquille" à même de rasssurer des électeurs que les actes et/ou les propos de Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy peuvent inquiéter.

    "Seul candidat qui me paraisse sincère, convaincu, désinteressé." (Homme, 50-64 ans, sympathisant socialiste)

    "Le plus crédible." (Homme, 50-64 ans, sympathisant socialiste)

    "Honnête, responsable, réaliste." (Homme, 18-24 ans, sympathisant UDF)

    "Pour sa pondération, son envie de changer les choses et sa sagesse." (Femme, 35-49 ans, sympathisant UDF)

    "Son langage de vérité en rupture avec les habitudes électoralistes. Son courage et sa constance dans ses opinions." (Homme, 65 ans et plus, sympathisant MPF)

    "Sincère, objectif, réfléchi, charisme." (Femme, 18-24 ans, sans préférence partisane)

    "Un candidat qui se met au niveau des Français et qui ne fait pas d'attaques directes de ses adversaires, contrairement à eux !" (Homme, 25-34 ans, sans préférence partisane)

    Le réalisme et la crédibilité de son projet présidentiel.

    Les propositions programmatiques de François Bayrou apparaissent comme le deuxième élément constitutif des intentions de vote exprimées en sa faveur par les internautes. En effet, ces derniers les jugent réalistes et affirment apprécier un candidat qui, de leur point de vue, ne cède pas à la tentation de faire plaisir à tout le monde. De part cette posture, le candidat centriste parvient à se distinguer positivement de ses principaux adversaires.

    "Son discours me parait réaliste, moins démagogique que les autres." (Femme, 50-64 ans, sympathisant socialiste)

    "Le seul qui ne fasse pas de promesses extravaguantes." (Homme, 18-24 ans, sympathisant UDF)

    "C'est le seul qui ne fait pas la course aux voix des électeurs par le biais de promesses inconsidérées. Il propose de faire travailler ensemble les personnes de bonne volonté pour faire enfin sortir la France de l'ornière dans laquelle le bipartisme l'a conduite." (Homme, 35-49 ans, sympathisant UMP)

    "Il croit en ses projets et propose des solutions qui ont le mérite d'être crédibles et réalisables." (Homme, 18-24 ans, sans préférence partisane)

    "Ses promesses sont réalistes, il parait plus "proche des gens" que les candidats de gauche et de droite, et surtout il ne s'enfonce pas dans le clivage improductif." (Homme, 18-24 ans, sans préféfence partisane)

    Le refus du clivage gauche-droite.

    Enfin, la volonté clairement affichée par François Bayrou de dépasser le traditionnel clivage gauche-droite suscite une adhésion massive, bien au-delà des rangs de l'UDF. Dans un contexte de défiance politique élevée à l'encontre de la gauche et de la droite gouvernementales, on est frappé par l'attrait exprimé par de nombreux sympathisants du Parti socialiste et de l'UMP mettant en exergue la volonté de candidat de gouverner avec "les meilleurs".

    "Parce qu'il veut sortir la France de l'éternel clivage Gauche/Droite, que ni la Gauche au pouvoir et encore moins la Droite ne m'ont satisfaite." (Femme, 35-49 ans, sympathisant socialiste).

    "La possibilité de travailler avec la gauche ET la droite." (Homme, 35-49 ans, sympathisant socialiste)

    "Il est le seul à parler des très graves difficultés de notre pays et d'envisager de les faire mettre à plat par des individus compétents et de bonne volonté d'horizons politiques divers." (Femme, 50-64 ans, sympathisant UDF)

    "C'est le seul candidat à prôner une union nationale. Ras-le-bol des clivages politiques gauche/droite qui ne pensent qu'a leur parti rerspectif et non aux Français(es)." (Homme, 50-64 ans, sympathisant UDF)

    "Le changement, le rassemblement et l'utilisation des meilleurs compétences de droite et de gauche." (Homme, 25-34 ans, sympathisant UMP)

    "Pour que les bonnes solutions de droite et de gauche puissent peut être se réaliser." (Homme, 65 ans et plus, sympathisant UMP)

    "Sa volonté de s'affranchir des clivages droite/gauche pour gouverner la france avec toutes les bonnes volontés de la nation afin de sortir cette dernière de sa situation d'inertie et d'engager les véritables réformes pour réhausser notre pays afin qu'il puisse retrouver toute sa place et sa grandeur." (Homme, 25-34 ans, sympathisant UMP)

    "C'est un candidat qui peut rassembler les élites et fédérer les énergies pour permettre à la France de sortir de l'impasse dans laquelle les différents pouvoirs en place l'on conduite." (Homme, 50-64 ans, sans préférence partisane"

    Méthodologie : les verbatims des internautes sont issus de l'enquête mensuelle "Objectif 2007" réalisée par www.election-presidentielle.fr du 1er au 7 mars 2007. Aux internautes répondant avoir l'intention de voter pour François Bayrou au premier tour de l'élection présidentielle, a été posée la question suivante : "Pour quelle(s) raison(s) envisagez-vous de voter pour François Bayrou au premier tour de l'élection présidentielle ?" Au total, 242 électeurs de François Bayrou nous ont répondu.

    Les ressorts du vote Bayrou chez les internautes ?


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  • "La France d'en bas", une association créée par des buralistes et commerçants alsaciens qui avait présenté une liste aux élections régionales de 2004, appelle à voter pour François Bayrou à l'élection présidentielle.

    L'association "La France d'en bas" choisit François Bayrou  

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