• François Bayrou était à Poitiers le 16 février. Il a souhaité aller à la rencontre d’employés d’hypermarchés pour évoquer avec eux les conditions de travail dans la grande distribution. Le candidat à l’élection présidentielle a lancé plusieurs pistes : fixer un nombre d’heures plancher aux contrats de travail à temps partiel, favoriser la création de crèches à l’échelle des bassins de travail et limiter le travail le dimanche. Après un passage animé dans les rues du centre-ville, François Bayrou a participé à une réunion publique qui a rassemblé près de 2000 personnes. Dans un café du centre-ville, François Bayrou est attablé avec des femmes travaillant dans les grandes surfaces de Poitiers. Elles sont hôtesses de caisse, chargées de la mise en rayon des produits ou comptables et ont choisi d’exprimer avec sincérité et pudeur leurs difficultés quotidiennes dans leur travail au candidat à l’élection présidentielle. Un long moment sans caméras, ni journalistes, elles confient leurs angoisses quant à l’évolution de la profession. Leurs principales interrogations concernent : - L’augmentation des cadences de travail en raison du manque de personnel. - Le recours de plus en plus fréquent à des contrats à temps partiel et précaires. Désormais, la plupart des embauches se font à temps partiel (25 à 30h), ce qui influe considérablement sur le niveau des salaires déjà bas : environ 750 euros par mois. Mais les heures de travail sont aussi contraignantes dans leur répartition : "j’embauche tous les matins à cinq heures, six jours sur sept" confie l’une d’elles. - Le travail le dimanche. Ce sont souvent ceux et celles qui sont les moins bien payés qui sont obligés de travailler le dimanche pour « boucler les fins de mois », alors qu’elles travaillent déjà six jours sur sept. Dans ces conditions, la vie de famille est très difficile. - L’augmentation des maladies professionnelles – physiques et aussi mentales. En raison de la pénibilité du travail. Les dépressions deviennent courantes, en particulier chez les chefs de rayon qui subissent une pression très forte. - La garde des enfants. À cause des heures de travail contraignantes – tôt le matin et tard le soir – la garde des enfants est un réel obstacle, d’autant plus que ces grandes surfaces sont éloignées des crèches du centre-ville. En fin de rencontre, après plus de deux heures de discussion, François Bayrou a proposé trois pistes de réponses : - Fixer un plancher aux contrats de travail à temps partiel (par exemple, pas moins de 30 heures), dans des contrats équilibrés qui protègent les salariés ; - Favoriser la création de crèches à l’échelle des bassins de travail, de façon à ce qu’elles soient à proximité du lieu de travail, sans être liées à l’entreprise ; - Limiter le travail le dimanche, car il s’agit en vérité d’un « volontariat contraint » pour les plus fragiles et les plus pauvres. François Bayrou a jugé normal qui il y ait, dans la semaine, "un temps de respiration où tout n’est pas marchand". François Bayrou a ensuite rencontré la presse locale, dans un café où se retrouvent les nombreux étudiants de Poitiers. À cette occasion, il a rappelé que le clivage gauche-droite se révélait plus que jamais dépassé : "le temps est venu de sortir de la préhistoire !" Il a déclaré vouloir offrir à tous les principaux responsables politiques démocratiques la possibilité de participer au redressement de la France. Le candidat à l’élection présidentielle s’est ensuite rendu aux salons de Blossac pour une réunion publique rassemblant 2000 personnes, dont de nombreux étudiants. François Bayrou a rappelé dans son discours, sa volonté de "défendre le modèle de la loi du plus juste contre le modèle de la loi du plus fort".

    votre commentaire
  • Lors de l'émission "A vous de Juger" ce soir sur France 2, François Bayrou a estimé qu'il pouvait être élu président de la République. Interrogé par un panel de Français sur divers sujets de société et sur la politique qu'il compte mener, il a rappelé l'exigence d'un gouvernement de cohésion nationale. L'urgence du combat contre la dette, sa lutte pour le logement social et l'aspect humain de l'homoparentalité.


    François Bayrou a affirmé ce soir penser être " élu président de la République." Il s'est dit " choqué" que le PS et l'UMP, en rappelant que Jean-Marie Le Pen pouvait être le troisième homme, " appellent désespérément au secours". " Oui, je crois que je serai élu président de la République", a déclaré François Bayrou. " Les Français ont besoin de sortir de cette tenaille où on les enferme", de ce "choix établi à l'avance" entre la candidate socialiste Ségolène Royal et l'UMP Nicolas Sarkozy, et veulent "une autre approche, un autre programme", a-t-il martelé ce soir sur France 2, en l'absence d'Alain Duhamel qui s'est prononcé en sa faveur en novembre dernier. Il est venu défendre l'espoir qu'il sentait monter en France

    L'espoir, pour le candidat à l'élection présidentielle, c'est d'abord de sortir de la "tenaille", du "choix établi à l'avance" entre Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal. Mais le fol espoir du début de campagne s'est désormais mué, chez le candidat à l'élection présidentielle, en une inébranlable foi. Fidèle à son idée de gouvernement d'union nationale - dont une enquête réalisée par BVA pour Orange, publiée lundi 12 février, indiquait que 71 % des personnes interrogées y sont "tout à fait" ou "plutôt" favorables -, il a même évoqué le portrait-robot de celui qui pourrait être appelé à le former : "Si Jacques Delors était plus jeune, c'est le type de profil que je choisirais, a-t-il indiqué. Quelqu'un qui se complète bien avec moi."

    François Bayrou n'a pas, non plus, dérogé à la règle de "vertu" qu'il s'est fixée en matière budgétaire. Un thème qui, apparemment, entre aussi en résonance avec l'opinion : selon un sondage réalisé en ligne par OpinionWay publié dans Le Figaro de vendredi, 74 % des personnes interrogées estiment que François Bayrou a raison de dénoncer la "foire aux promesses" à laquelle se livrent, selon lui, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal. François Bayrou a précisé que le coût de son projet sur la législature représenterait "environ 20 milliards d'euros, entièrement équilibré par des économies". Il a indiqué que serait présentée "dans les premiers jours de mars l'intégralité du financement et du coût de ce programme".

    Le député des Pyrénées-Atlantiques a pris "cinq engagements". Il se donne trois ans pour supprimer le déficit de fonctionnement de l'Etat. Il mettrait en place un dispositif, dont le coût est évalué à 6 milliards d'euros, permettant à chaque entreprise, quelle que soit sa taille, de créer deux emplois nouveaux sans charges (hormis les 10 % pour les retraites) pour une durée de cinq ans. Il s'engage à ce que, d'ici trois ans, pas un enfant n'entre en sixième sans savoir lire et écrire. Son gouvernement mettrait en oeuvre dès son entrée en fonctions un "plan de lutte contre l'exclusion". Enfin, il propose de supprimer les cautions pour les locations de logement - "le cauchemar des familles" - en instaurant à la place un système d'assurance mutuelle.
    France 2


    votre commentaire
  • Les démocrates devraient se réjouir de voir <layer id="google-toolbar-hilite-2" style="background-color: Yellow; color: black;">Bayrou</layer> devant Le Pen

    "Alors que les démocrates devraient tous se réjouir de voir François <layer id="google-toolbar-hilite-3" style="background-color: Yellow; color: black;">Bayrou</layer> devancer de plus en plus nettement dans les sondages le leader de l'extrême droite, François Hollande semble faire l'impossible pour remettre en selle M. le Pen", a déclaré le député européen Jean-Louis Bourlanges à l'AFP. Le Premier secrétaire du PS a dit aujourd'hui sur Canal+ que "François <layer id="google-toolbar-hilite-4" style="background-color: Yellow; color: black;">Bayrou</layer> ne pouvait pas être au niveau de Jean-Marie Le Pen", le leader du FN étant à ses yeux, "le seul troisième homme possible". "Cet aveu de cynisme est le signe du profond désarroi que crée dans la garde rapprochée de Ségolène Royal l'impressionnante progression de François <layer id="google-toolbar-hilite-5" style="background-color: Yellow; color: black;">Bayrou</layer> dans les intentions de vote" a estimé Jean-Louis Bourlanges. Dans un communiqué, le député Jean-Christophe Lagarde exprime le même sentiment : "Faut-il que le doute soit fort et profond dans les rangs du PS sur leur candidate pour que le premier socialiste soit réduit à faire la publicité de l'extrême droite, à refuser d'autres concurrents que Le Pen en espérant prendre ainsi les Français en otage". De son côté, la sénatrice Jacqueline Gourault a vu dans cette déclaration "un reniement total des idées sociales-démocrates" : "Si je comprends bien, M. Hollande souhaite que Jean-Marie Le Pen soit le plus haut possible (...) Il appelle à voter Le Pen ou quoi ? Peut-être les socialistes vont-ils lui donner des parrainages!".


    1 commentaire
  • Tel une vague, les idées de François Bayrou, prennent de plus en plus de puissance!

    Les Français pour un gouvernement gauche-droite

    Selon un sondage BVA pour Orange publié aujourd'hui, plus de deux Français sur trois (71%) se disent favorables à un gouvernement mêlant responsables politiques de gauche et de droite. Cette idée, défendue par François <layer id="google-toolbar-hilite-1" style="background-color: Yellow; color: black;"><layer id="google-toolbar-hilite-0" style="background-color: Yellow; color: black;">Bayrou</layer></layer>, est plébiscitée par 92% de ses sympathisants, mais est soutenue également par 73% des sympathisants du Parti socialiste et 69% de ceux de l'UMP. 66% des Français estiment que François <layer id="google-toolbar-hilite-2" style="background-color: Yellow; color: black;"><layer id="google-toolbar-hilite-1" style="background-color: Yellow; color: black;">Bayrou</layer></layer>, s'il est élu président de la République, essaiera réellement de former un gouvernement d'union nationale. Ce sondage a été réalisé par téléphone le 12 février auprès d'un échantillon de 959 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.


    1 commentaire
  • A l'occasion de son point presse, le député de Côte-d'Or, François Sauvadet a démontré, une fois de plus, le sens de la mesure et des responsabilités de François Bayrou face à ses concurrents pour l'élection présidentielle. En effet, chaque proposition du candidat à la présidentielle sera "chiffrée" a-t-il précisé. "Nous sommes en train de chiffrer le projet, sur chaque proposition il y aura un chiffrage extrêmement clair, la priorité des priorités étant de s'attaquer à la dette". Il a ajouté : "S'attaquer à la dette est une responsabilité vis-à-vis de nos enfants pour ne pas reporter à demain ce que nous devons faire aujourd'hui". François Sauvadet a critiqué l'absence de chiffrage des projets de Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal mais qui s'élève, d'après lui, à des "dizaines de milliards d'euros, de l'ordre de 110 milliards pour le projet socialiste". "Cette campagne gagnerait beaucoup à ce que chaque proposition soit chiffrée", a-t-il poursuivi. Cependant, "François Bayrou a une ligne directrice, c'est s'attaquer au problème de la dette". "Quand on en voit qui veulent baisser les prélèvements obligatoires et en même temps réduire la dette, ce n'est pas sérieux", a-t-il conclu, se référent au programme de Nicolas Sarkozy. L'édition des Echos du 13 février consacre un article à cette question. L'article confirme que François Bayrou portera un programme dont le financement est en quasi-équilibre. 20 milliards de recettes compenseront 21 milliards d'euros de dépenses. Les mesures de création d'emploi, de rémunération des heures supplémentaires, ou la hausse sur trois ans du minimum vieillesse à 90% du SMIC net seront compensées par des économies dues à la concentration des exonérations des charges sociales sur les PME et la baisse de leur plafond de 1,6 à 1,4 SMIC, ou grâce à la modernisation de l'État, par exemple.

    votre commentaire