• Marielle de Sarnez : Le Modem sera "un contre-pouvoir intelligent"

    11 mai 2007




    Marielle de Sarnez a présenté le Mouvement démocrate comme "un contre-pouvoir intelligent" à la majorité présidentielle : le Modem s'opposera aux textes qu'il jugera mauvais et soutiendra ceux qui lui paraissent aller dans le sens de l'intérêt général. Marielle de Sarnez a réaffirmé l'indépendance de cette nouvelle formation politique qui présentera des candidats aux législatives dans toutes les circonscriptions.

    "Les Françaises et les Français avaient envie d'un espace politique nouveau. C'est un mouvement pour eux" a déclaré Marielle de Sarnez. Déjà 43 000 pré-adhésions en quelques jours au Mouvement démocrate, la formation a été lancée officiellement hier au Conseil national. "C'est formidable" s'est exclamée la vice-présidente de l'UDF. Selon Marielle de Sarnez, la première manifestation du Modem devrait avoir lieu dans la semaine du 21 mai au Zénith à Paris. Le Congrès constitutif est prévu à l'automne. Outre l'UDF, la formation Cap 21 de Corinne Lepage rejoindra le Mouvement démocrate ainsi que plusieurs personnalités comme Jean-Luc Bennhamias des Verts et Azouz Begag. Marielle de Sarnez a expliqué que  le Modem exercera "un contre-pouvoir intelligent" : il faut une voix autorisée pour dire quand le gouvernement se trompe. Et qui soutienne le futur gouvernement si son action va dans le bon sens : il s'agit de construire des majorités d'idées où les députés seront amenés à voter en fonction de leur conscience et non de leur appartenance à la majorité ou à l'opposition. La vice-présidente de l'UDF a également expliqué que cette nouvelle force politique continuera à promouvoir les priorités défendues par François Bayrou pendant la campagne : l'impartialité de l'Etat, la séparation des pouvoirs, l'existence de contre-pouvoirs... La députée européenne a également insisté sur la nécessité de reprendre la substance du Traité constitutionnel et de le faire approuver par référendum : "On ne peut pas avoir une politique française sans l'horizon européen". Parmi les politiques communes, Marielle de Sarnez a notamment évoqué la mise en place d'une gouvernance économique.


    S'agissant des députés UDF qui ont rejoint la majorité présidentielle, Marielle de Sarnez considère que « la politique, c'est d'abord l'affirmation de convictions » et qu'il est étrange de les voir disparaître en quelques minutes : elle se souvient que pendant la campagne, ces députés n'avaient pas de mots assez durs contre Nicolas Sarkozy... Pour elle, la création d'un parti centriste n'est qu'un "faux nez" de l'UMP, des "petites combines à pétrole  que je n'aime pas" : "Si on veut réconcilier les Français avec la politique, il faut changer les habitudes". Elle a fait remarquer que pour rejoindre la majorité présidentielle, ces députés auront pour obligation de ne jamais voter la censure et de toujours approuver le budget. Marielle de Sarnez s'est demandée ce que ces députés feront si le budget creuse les déficits : "Cela revient à voter les yeux bandés, je préfère voter les yeux ouverts". Quant à Jean-Louis Bourlanges qui est venu dire au Conseil national qu'il était favorable à une alliance aux législatives, Marielle de Sarnez a expliqué que celui-ci n'avait jamais cru à l'émergence d'une troisième force politique indépendante. Or, la députée européenne considère au contraire qu'une "vague orange" va porter non seulement le renouvellement des structures politiques mais aussi des visages. La députée européenne a rappelé que dans les grandes démocraties européennes, il existe trois courants politiques : un conservateur-libéral ; un social-démocrate et un centriste.

    RMC Infos


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  • Sur France 3, François Bayrou a présenté la nouvelle formation, le Mouvement démocrate, comme un contre-pouvoir à un Etat entièrement contrôlé par l'UMP. Le "Modem" se veut "un parti libre capable de représenter tous les Français".

    "Le pouvoir, l'UMP, va avoir sans aucune exception tous les leviers de commande en France" a assuré François Bayrou : la présidence de la République, le gouvernement, tous les corps de contrôle de la République, la majorité absolue au Sénat et à l'Assemblée nationale – il est convaincu que l'UMP obtiendra la majorité des sièges aux législatives de juin prochain. "Ça constitue un ensemble de pouvoirs comme il y en n'a jamais eu en France" a insisté François Bayrou. Il a ainsi dénoncé l'intimité entre les "plus grandes puissances financières et médiatiques", et Nicolas Sarkozy. Il considère qu'"en face de ce pouvoir, il faut des contre-pouvoirs".François Bayrou veut ainsi établir une nouvelle règle du jeu : il s'agira pour sa nouvelle formation, le Mouvement démocrate, de voter "oui" quand elle estimera qu'un projet de loi est juste et "non" si elle le juge mauvais pour l'intérêt des Français. Cette logique simple diffère des pratiques actuelles qui conduisent à ce que la majorité approuve systématiquement les textes présentés par le gouvernement et que l'opposition les rejette. "Je veux un parti libre capable de représenter tous les Français" a insisté François Bayrou. Les députés du Mouvement démocrate seront des « esprits libres » qui vont défendre les citoyens. Après le "formidable succès" à la présidentielle, il prépare aujourd'hui les législatives des 10 et 17 juin : "Nous allons aller au bout de la rénovation de la politique française".
    France 3

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  • 10 mai 2007

    Marielle de Sarnez était l'invitée de Michel Denisot lors du Grand journal de Canal Plus. Elle venait présenter à la grande famille politique française son nouveau bébé, le Mouvement démocrate. Un mouvement pluraliste, qui accueillera diverses sensibilités pour palier à l'absence en France d'un centre rénové et capable de présenter une plateforme de gouvernement. Avec un groupe parlementaire étoffé à l'Assemblée nationale, ce sera l'objectif des prochaines élections législatives.

    La députée européenne souligne qu'enfin en France une force politique est née. Elle aura la liberté de dire « oui » lorsque les mesures prises par le nouveau gouvernement iront dans le sens souhaité pour le redressement de la France. Et « non » lorsque les lois seront contraires à l'intérêt général.

    Marielle de Sarnez, vice-présidente de l'UDf-Mouvement démocrate nouvellement créé, appelle tous les sympathisants, les adhérents, les militants à se battre pour présenter dans les cinq cent soixante dix-sept circonscriptions électorales de France des candidats aux prochaines élections législatives des 10 et 17 juin prochains. L'objectif est d'atteindre le deuxième tour. Et de constituer un groupe parlementaire autonome, indépendant, capable de faire entendre sa voix, celle d'un centre fort.

    C'est à l'issue des résultats que chacun se déterminera en conscience, ceux qui peuvent gagner continueront l'aventure, en tous les cas. Marielle de Sarnez rappelle que ce sont les Français qui votent, jusqu'à preuve du contraire. Laissons vivre le pluralisme en France, c'est le meilleur gage d'une démocratie apaisée telle que l'a défendue pendant toute sa campagne François Bayrou.

    Elle tient à remercier l'immense élan de solidarité, de soutien, d'affection qui s'est levé lors de la campagne de François Bayrou. Ce qui lui a permis, avec l'aide des milliers de militants dans toute la France, de réunir sur le nom de François Bayrou plus de sept millions de suffrages, un score absolument fantastique, en sachant les pressions de toute sorte qui se sont exercées durant ces mois. Pressions dont on a vu le résultat entre les deux tours...

    Lors de l'élection présidentielle, L'UDF a obtenu près de 19% des voix, le PS aux alentours de 25% du corps électoral et l'UMP autour de 30%. N'est-il pas normal, se demande Marielle de Sarnez, que chacune de ses formations, soit représentée à l'Assemblée nationale ? Pourquoi l'UDF-Mouvement démocrate n'aurait-il pas de représentants au Parlement, comme c'est le cas dans toutes les grandes démocraties européennes, souligne encore Marielle de Sarnez.

    Jean-Michel Apathie lui demande si François Bayrou n'est finalement pas mort politiquement. Marielle de Sarnez lui répond que non, bien entendu. Elle en veut pour preuve les vingt-sept mille cinq cents (27.500) pré-adhésions au Mouvement démocrate (http://www.mouvementdemocrate.org) enregistrées depuis dimanche soir, avec un pont que constituait la date du 8 mai. Chacun pourra cotiser au mouvement démocrate, à hauteur de vingt euros, et plus pour ceux qui veulent s'engager encore plus dans l'action et faire vivre une force politique nouvelle. Et chacun pourra aussi défendre les couleurs des cinq cents soixante dix-sept candidats en lice dans toute la France.

    Que l'on a pu voir rassemblée toute, dans la salle chargée d'Histoire de la Mutualité à Paris. Deux mille cinq cents personnes venues saluer la naissance d'un parti qui entre d'ores et déjà en résistance face aux pleins pouvoirs que va s'arroger l'UMP. C'est pour cette raison que les contre-pouvoirs doivent être forts, notamment à l'Assemblée nationale. Ceux qui ont déserté nos rangs, ajoute-t-elle, seront remplacés par des femmes et des hommes plus jeunes, plus enthousiastes, plus allants dans leur combat politique pour faire d'une France affaiblie un modèle de réussite sociale et économique.

    Quant au président de la République nouvellement élu, Nicolas sarkozy, Marielle de Sarnez relève qu'il agit dès maintenant, alors qu'il avait clamé qu'il prendrait dix jours de vacances pour habiter la fonction, peut-être pour faire oublier le début de sa semaine qui n'a pas donné aux Français une image très présidentielle. Il formera très vite le gouvernement. C'est à l'une de ses actes et non en fonction de préjugés, que Marielle de Sarnez jugera du bien-fondé des mesures prises. En tous les cas, il est hors de question pour elle de participer à un quelconque gouvernement emmené par un président de la République qui s'appellerait Nicolas Sarkozy.

    Canal Plus

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  • MD



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  • François Bayrou annonce aujourd'hui que son nouveau mouvement, le Modem, dépasse les 40.000 adhésions en quatre jours ! Selon lui, 90 % ne seraient pas issus de l'UDF. "Une révolution en marche !" annonce-t-il, alors qu'il prévoit de les réunir avec les candidats aux élections législatives autour du 20 mai lors d'un grand meeting. "C'est un mouvement populaire, jeune, exigeant dont nous avons aujourd'hui la responsabilité" a encore ajouté le président du mouvement démocrate, lancé hier lors d'un Conseil national de l'UDF.

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