• Enfance

    "Dans la vie, il n'y a qu'une seule question : comment voulons-nous élever nos enfants ?"

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    L'éducation des enfants est pour François Bayrou la question politique première - au sens le plus noble du mot "politique". Il faut, par tous moyens, aider les familles à jouer leur rôle. François Bayrou fait de l'éducation la priorité absolue de son projet pour le quinquennat.


    " L'avenir d'un enfant se joue dès les premières années, dans sa famille. Lorsque la famille est absente ou totalement démunie devant son éducation, les choses deviennent vite irrattrapables. Le risque est d'autant plus grand quand la famille est en décalage culturel avec le pays où elle vit, parce que très vite c'est la rue qui se charge de faire “l'éducation” de l'enfant.

    Je propose une politique de soutien et d'éducation des familles, pour que les pères et les mères comprennent que leur attitude dans la famille donnera à l'enfant les repères qui lui serviront toute sa vie.

    Il y a aussi l'école. A l'école, l'enfant doit apprendre le sens de l'effort, l'expérience de l'échec, de la réussite, mais aussi la fierté, l'estime de soi. A l'école, se découvrent et se construisent le sens critique, la liberté de l'esprit. On y apprend à comprendre et à juger le monde dans lequel on vit.

    Plusieurs mesures seront prises rapidement : le développement des crèches d'entreprise, ainsi que des crèches collectives et familiales à horaires adaptés ; l'organisation d'études surveillées pour les collégiens ; la limitation de la publicité pour les enfants à la télévision et l'adaptation de son contenu. Je propose de permettre aux parents de fractionner le congé parental, pour qu'ils puissent consacrer du temps à leur enfant à tout moment de sa scolarité, jusqu'à seize ans.

    Je veux contribuer à construire pour mes enfants, pour nos enfants, une société qui donne davantage de place à l'idée qu'il faut faire du juste, et pas seulement du bien.
    Je souhaite que tout, autour d'eux, les invite à "sonner juste" par rapport à eux-mêmes et aux autres ; et qu'ils comprennent ainsi qu'il n'est pas inutile de grandir, qu'il n'est pas inutile d'aimer, pas inutile de vieillir, pas inutile de pardonner. Seuls des adultes qui s'assument, comme parents, comme éducateurs, comme politiques, sont en situation de transmettre, et pas de subir le changement du monde."