• Dette et déficits


    « Faire payer nos dépenses par nos enfants est irresponsable et criminel. »


    Guerre aux déficits et à la dette, pour pouvoir investir dans l'avenir, dans la connaissance, dans un développement durable : c'est la stratégie de François Bayrou.


    « Le général de Gaulle, Pompidou, Giscard, Barre, n'avaient pas laissé de dettes aux Français : la dette de la France était en 1981 plus faible que celle d'aucun autre grand pays développé. Depuis 25 ans, les gouvernements successifs ont accumulé les dettes. C'est une forme d'irresponsabilité politique.

    Tous les jours, l'État dépense 20% de plus que ce qui rentre dans ses caisses ; on a dépassé mille milliards d'euros de dette ; c'est insupportable. Il faut que nous diminuions ce déficit de près de moitié les trois premières années - donc de 20 milliards par an - pour stabiliser durablement la dette.


    Et selon l'association qui fait le compte des promesses des partis politiques, les candidats UMP et PS en sont chacun à plusieurs dizaines de milliards d'euros de dépenses publiques supplémentaires ! Nous, nous avons choisi un autre chemin.


    Il faut inscrire dans la Constitution l'interdiction pour un gouvernement de présenter un budget en déficitde fonctionnement. En clair, l'Etat ne pourrait plus emprunter pour ses dépenses de fonctionnement - ce principe s'applique déjà pour les collectivités locales. On doit exiger de l'administration un effort de productivité de 2 % par an pendant six à huit ans - c'est ce que font toutes les entreprises françaises. Cela entrera dans un plan décennal de réduction de la dette publique.


    Il faut faire ces économies, baisser la dépense publique, avant de prétendre baisser les impôts ou multiplier les avantages fiscaux. Il y a cinq ans, on nous promettait de baisser les impôts de 30%, j'avais dit : ‘promesse mirobolante'. Et on l'a vérifié : d'abord, on n'est pas à 30% ; ensuite les prélèvements obligatoires ont augmenté de plus d'un point du produit national !


    Je veux réhabiliter un principe de bon sens : l'équilibre des finances. Que l'Etat soit géré comme un ménage normal, en équilibrant ses dépenses et ses recettes.


    Avoir un Etat plus économe, c'est aussi la condition de plus de justice sociale. »