• Chine

    "Je suis du côté des défenseurs des droits de l'homme et des principes de liberté."

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    François Bayrou s'est indigné de la complaisance de certains à l'égard de la "rapidité" de la justice chinoise, ou du "modèle" de développement économique que représenterait ce pays.


    "Je suis du côté des défenseurs des droits de l'homme et des principes de liberté, non du côté du Parti communiste chinois. Je refuse d'être soumis aux puissances qui ne respectent pas les droits de l'homme. Du Tibet à Tien-an-Men, chacun sait ce qu'il en est de la réalité des droits de l'homme, et de la main de fer qui interdit même la liberté sur internet.

    Il faut oser dire, de France et en Chine, que nous n'acceptons pas ces manquements qui ne correspondent pas à nos principes. Depuis des années, les gouvernants français croient à tort que, pour faire du commerce avec la Chine, il faut se taire sur les violations des droits de l'homme. Je pense au contraire qu' on est d'autant plus respecté qu'on est capable de défendre des principes.

    Sur le plan économique, je n'accepte pas le silence sur les conditions du commerce international et je refuse une accélération des transferts de technologie. N'oublions pas que la si forte sous-évaluation de la monnaie chinoise fausse les conditions de l'échange.

    La France ne doit pas être silencieuse devant des enjeux aussi lourds et qui la concernent. La France doit faire entendre une voix différente, qui défend ses intérêts bien sûr, mais aussi les intérêts des faibles, des opprimés, des oubliés, ceux qui n'ont pour allié que le droit. Voilà ma conception du message international de la France."